03 février 2007

café moulu

flèmardise aigüe


  • premier constat: voici un mois et un jour que nous sommes rentrés de notre excursion vidage de tirelire à coups de hamburgers et de bougeotte transcontinentale express, je n'en ai rien publié.
  • second constat: quelque part dans ma gelée cervellique, s'entassent des esquisses d'idées de posts pr ce blog, mais laissées à la poussière et aux cafards puisque je n'ai pas posté le premier dans l'ordre chronologique des évènements majeurs de MaVieMontréalaise. Or impossible de rompre l'immuable cours du temps.
  • Un total de près d'une centaine de photos toutes plus sublimes les unes que les autres attendent d'être mises au grand jour. Mais après une tentative de publication ayant reveillé une quantité insoupçonnée de nerfs (une seule photo petit format met près de 5 minutes à être acceptée par "blogger"), je me suis résolue à m'acheter un pot de nutella king size.
  • Notez que je me suis longuement , avidement et spasmement rongé les ongles en culpabilisant pour la frustration que j'imposais par ce retard à mes illustres deux fans.
  • Autre registre: Je suis au Québec depuis le 26 août 2006. Statut de visiteur car là pour moins de 6 mois. Aux environs de fin octobre je sais que je souhaite rester pour l'année universitaire entière. J'aurai donc besoin de CAQ (truc qui autorise à rester au Québec plus de 6 mois) et d'un permis d'étude (truc qui autorise à étudier au Canada plus de 6 mois) avant l'échéance de ma non clandestinité portée au 26 fevrier 2007. Ca va j'ai le temps me dis-je. (délais d'obtention des dits documents, 20 jours le CAQ puis encore du temps et un aller retour frontière pour obtenir le permis d'études). Hier, 2 fevrier 2007, je poste ma demande de CAQ.
  • Dans la même lignée, la sécu. Expire le 31 decembre. Vers le 10 janvier je tente de joindre une âme charitable en la personne de mon père pour véhiculer le document dans divers bureaux français. Mon père étant la cause de ma maladie génétique, la flèmingite, j'apprends avant hier 1er fevrier qu'il s'en est occupé. D'ici la mi février, je pourrai, à condition de m'être levée, habillée chaudement, transportée jusqu'aux bureaux concernés et rendue devant la personne sans rien avoir oublié à la maison, être couverte par la sécu en cas d'Nième glissade sur le verglas.
Voilà pour les conséquences relativement préoccupantes.
Mais il peut s'agir de menus détails, qui, additionnés, entraînent des soirées assise entre une pile de bouquins de cours, et ma guitare affublée d'un tout nouvel ampli et d'une interminable liste de tablatures qui restent intouchées au profit d'harry potter en anglais lu à la vitesse suggérée par mon joint.
Exemples d'insignifiances:

  • Impossible de travailler correctement, d'imprimer mes "devoirs" puisque plus d'encre.
  • Impossible de lire mes textes à analyser puisque plus de lumière digne de ce nom dans ma chambre. (ampoules grillées, lustre disjoncté après avoir racommodé moi même le fil malencontreusement arraché de son embout en plastique)
  • Imminence du jour où je devrai sortir en chaussettes dans la neige pour aller me racheter une paire de bottes vues les statistiques décourageantes des nons réactions de la fermeture éclair de mes bottes actuelles rongées par le sel et le nettoyage négligé .
  • Surdité précoce à force de décharges électriques en enlevant mon manteau statique sans avoir au prélable ôté mes écouteurs.
Ca suffira pour aujourd'hui.
Ca fera 150 dollards de consultation.

Lecteurs, cette digression grisâtre a son utilité et son dessein positif: redonner le déclic aux publications régulières sur ce blog. Le plus dur est fait: la remise en route.
Croyez-moi.

Votre bien aimée clandestine
non couverte par la sécu,
sourde,
va nu pied
et procrastinatrice
bien malgré elle.

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