13 décembre 2006

Y

n'empêche... l'a une sale tronche mon blog.



va falloir sérieusement songer à faire qqc...

help?


edit: voaaaaaaala, un peu plus sombre c deja pas si pire. (mix quebecois-français)
ya encore un peu de poids colorés, faut y aller en douceur.
pi comme mon cours d'html est prévu jeudi (ça y est jai pris rdv avec la poutine girl du quartier juif), je vais même bientôt pouvoir redevenir moi même entièrement.

pcq yen a marre de jouer la rose voyageuse qui bouge pas, contente de tout, tout sourire, on ne lutte pas indéfiniment contre sa nature hein.

08 décembre 2006

Je sais je sais... (soupir)


Votre Vénus de naissance est en Scorpion

Vous dégagez naturellement un magnétisme qui attire irrésistiblement. Votre regard mystérieux et troublant, vos rires complices et moqueurs, vos gestes équivoques font de vous une personne experte en séduction. Ce que votre partenaire apprécie en vous, c'est votre magnétisme sexuel et l'intensité de vos sentiments.
Généralement, vous vous jetez contre toute attente dans l'amour passion aux brûlantes ardeurs, vivez des moments inoubliables avec ferveur, mais… vous reculez dès que vous sentez l'autre s'éprendre de vous. A partir de cet instant, soit vous sombrez dans une passion à la volupté mélangée de bonheur et de rage, de baisers et de morsures, soit vous testez votre partenaire afin de vous prouver votre propre attachement. Si l'autre résiste, persiste et signe, vous pouvez vivre une relation épanouissante car vos désirs sexuels doivent être comblés.
En fait, vous êtes d'une grande loyauté et d'une constance émotionnelle remarquable, mais vous ne sauriez vivre sans passion. D'ailleurs, quoi de plus stimulant qu'une dispute ou une rupture ? Vous savez tellement y faire pour reconquérir l'être aimé…



Votre Vénus est en maison VIII

D'un magnétisme sexuel certain, votre goût de l'érotisme peut vous conduire à multiplier les conquêtes. Les sentiments amoureux sont sujets à une transformation constante, une remise en question perpétuelle de votre sincérité. Une perte ou un secret peut - ou a pu - vous marquer profondément. Vous avez quelquefois des goûts étranges, morbides ou pervers. Si vous rencontrez une personne qui vous comprenne, vous pouvez vivre une grande passion.

D'ailleurs: Vos amitiés (masculines le plus souvent) bah tiens...!!

mais attention: Votre sociabilité et vos goûts mondains (s'il vous plait!) vous font rechercher la compagnie de partenaires brillants dans lesquels vous vous reconnaissez.

par contre...

Vous êtes à votre aise dans le monde du travail

ah non.

vous avez le sens du service et du travail bien fait.

been, c'est-à-dire que...

m'enfin comprenez moi:


Vous avez peut-être subi l'attirance des paradis artificiels ou de l'alcool. Il se peut que votre mère soit parfois dépressive ou fréquemment malade.

foui... voilà...


en plus...


Dans votre jeunesse, vous aviez tendance à penser que le monde est injuste et que les hommes sont foncièrement méchants. C'est pourquoi vous adoptiez une tendance au retrait, à la marginalité, et pouviez devenir un parasite social.

tiens prends ça!

pourtant:

Excentrique mais altruiste, vous avez le don de comprendre et même de pardonner

m'enfin revenons sur terre:


Parfois, votre générosité s'exerce dans le but inavoué de satisfaire votre amour-propre.

je me disais aussi...


de toute façon:


Le défaut de votre nature vous mène souvent à la dispersion et votre besoin effréné de vous distinguer risque de vous marginaliser et faire de vous l'incompris qui tombe facilement dans les pièges qu'on peut lui tendre.

monde cruel


Vous faites tout pour être irréprochable car vous ne supportez pas la critique ; pourtant, vous vous l'autorisez assez souvent envers autrui…

que voulez-vous...

s'sont les astres, j'y peux rien ;)


04 décembre 2006

le blog à poids devancé par gnagnaland

il est 4h. voici deux semaines que je suis pleinement consciente de l'arrivée imminente d'examens, de dates fatidiques de remises de dossiers etc etc. demain est le dernier jour avant mon premier examen de cette dernière série de partiels de la première session de cette dernière année de licence. de plus ce jour (demain) est rempli de cours jusqu'à 22H. selon toute logique, il semblerait que ce soir/nuit soit bien le moment de commencer à en finir avec ces révisions.

mais non.

impossible car plusieurs évènements majeurs sont venus susciter ma curiosité et monopoliser mes maigres capacités de concentration: aujourd'hui, 3 decembre, ou 4, bref tard dans l'année, le Québec s'est décidé à nous sortir sa robe pour laquelle on le connait: le paysage est entièrement vêtu de blanc. Je me dois donc d'honorer cette merveille en lui accordant contemplation prolongée, errance dans les rêveries qu'elle m'inspire, et balade pour un premier contact, seule à seule. Malheureusement je n'ai pu saisir quelques images, mais votre perte sera largement oubliée si vous jetez un oeil ici , le grandissime blog d'Amandine dotté de quelques vues d'hiver.

Aujourd'hui est également le jour qu'a choisi sylvain-sysy-darksysy pour redonner vie à son blog, "gnagnaland". je dis "redonner vie" pcq ce site est devenu légendaire pour sa principale caractéristique consistant à faire attendre son public, à le laisser gémir et suplier de nouveaux récits, une image, un signe, un sursaut, un souffle... Bref ce darksysy est parvenu par le silence à générer un culte de la personne. Si ce n'était que ça encore... mais il est absolument frustrant que ce silence ait choisi pour se rompre des détails de la vie que moi même, blogueuse régulière, comptais relater ici. Me voici flouée. J'entassais amoureusement depuis des mois des anecdotes farfelues et voici qu'avant d'avoir pu ébaucher une mise en forme, le blog-fantôme reprend les faits pour les mêler insidieusement à d'autres témoignages, au beau milieu d'une tirade pas même égayée de couleurs photographiques.
Nan mais finalement ça n'est pas si grave, pour tout vous dire, j'ai dévié de mon sujet. Je cherchais simplement à m'écarter de mon labeur universitaire (il s'agit d'étudier la grisaille du cinéma québécois gouverné principalement par le mal-être, les crises existentielles quand elles ne sont pas économiques, le malheur de la vie ouvrière et de la pauvreté, ou encore celui de la cruauté humaine principalement retranscrite dans le film Aurore, l'enfant martyre, l'histoire vraie d'une enfant battue à mort par sa belle mère qui a donné lieu à deux adaptations cinématographiques. Ceci a contribué à rendre le fait divers nationalement connu et à troubler l'ensemble des chaumières du Québec. Du coup plus aucun parent depuis des générations n'a fait l'affront de prénommer son enfant Aurore, ce qui me vaut toujours un sursaut, un silence de deuil et une remarque de quasi condoléances lorsque je me présente) je cherchais simplement à m'écarter de mon labeur universitaire disai-je lorsque je vis sur gnagnaland une évocation d'une anecdote aérienne que j'étais sensée avoir publiée. Or non, j'en ai parlé certes, mais pas sur mon blog. Il me faut donc de toute urgence vous imager cette aventure.


Nous remontons très loin en arrière. Lors d'une des toutes premières sorties touristiques entre colocs, le passage obligé de tout nouvel arrivant: le Mont Royal. Une fôret affublée de meilleur point de vue sur la ville (dont je vous ai joints une image dans mon tout premier post).
On y grimpe difficilement: ....



....Quand on a pas remarqué qu'un escalier très civilisé avait été édifié à quelques mètres de là pour le confort des touristes...




En ce dimanche de fin d'été, un rassemblement de percus était organisé.







Entre deux divagations au son des jumbés, je remarquai quelque chose de plutot saugrenu:



Un avion atterrissait sous mon nez, sur la route, en grillant un feu rouge.
Je me dis: 'sont curieux ces québecois, laissent les avions circuler parmis les autos.
Pi en plus celui là se prend le poteau du feu et le terre plein central.
tchou il a failli perdre l'équilibre!

Puis je saisi que la chose ne doit pas être tout à fait habituelle lorsque la foule se met à courir vers lui, et que les pompiers-ambulances-flics arrivent. (au passage, efficaces et rapides ceux là!)
En bonne moutonne, je cours me coller à l'engin:



Mais nous sommes vites dégagés du centre de l'action pour laisser place aux professionnels rayés (costumes moins sexy que les européens me permettrais-je de vous faire remarquer).



Inquiète, la population commença à délirer, renifflant un relan d'apocalypse, possiblement.
Elle se mit à courir de ci de là, saisi des armes et se lança dans des combats qui n'épargnièrent pas même femmes et enfants:





Nous observâmes tout d'abord, perplexes.


Prîmes contact avec les autochtones pour s'informer des coutumes.



Puis nous mêlames à la masse.





Voici comment je me parai pour affronter le nouveau monde.





Sachez que trois mois plus tard, j'aurai goûté à quelques heures d'initiation au kendo, et surtout au Xing Yi Quan, art martial chinois. Comme quoi toute anecdote aussi farfelue soit-elle peut avoir ses conséquences. Et que les armes en plastique peuvent donner naissance au goût du combat. M'enfin ceci sera une autre histoire. Il est bien temps d'aller travailler.

23 novembre 2006

Suivi de l'état et de la fonction "étudiante"

Il est important de noter les efforts que l'on fait. Pour s'encourager. Parce que la vie d'étudiant, ce n'est pas la légende que se font les générations supérieures. Non.

Etre étudiante au Québec c'est, quand on va en cours, voir le soleil se coucher. Ci-dessous la vue quand on sort du métro, le long de l'univ.


Et après trois heures complètes de concentration, d'écoute attentive, de prise de notes plus ou moins bien agencées entre les cases et les lignes des power point, arrive l'inter cours. je dois parcourir quelques kilomètres pour atteindre mon autre salle (à deux stations canadiennes mais à cette heure j'ai le goût de la promenade. L'étudiant se doit de mêler efforts intellectuels et exercices physiques pour optimiser ses capacités neuronales).
Voivi donc quelques exemples de la lumière de l'environnement dans lequel évolue l'étudiante au Québec:


La même vue que plus haut:



Un escalier, seul.



Le point de vue vu d'en bas:


Le chemin vers mon prochain maître en cinématographie, sur la droite les résidances étudiantes, certains ont pris le parti d'une position stratégique entre les différentes zones du campus:



Et pour les flouttances, comprenez-moi, étudiante du Québec, sans gants, au bout de cinq minutes de marche, dur de ne plus trembler durant toutes ces secondes nécessaires au mode nocturne.


A part la fac, il y a les livres. Souvenez-vous, qui dit examens dit bibliothèque. Lieu où l'étudiant prend conscience de ne pas être le seul dans sa situation.
Mais un salon du livre c'est kifkif, non?

Bref voici l'étudiant Sylvain qui se cultive...






à propos de lui même.





21 novembre 2006

de l'importance de s'autopersuader

Lecteurs zé lectrices,

La période d' examens est proche, moult dossiers attendent mon attention, quantités de livres amoncelés dans ma chambre témoignent des prémices de ma bonne volonté.

Il est temps pour moi de prendre congé de vous quelques temps. Je fais appel à votre soutien. Empêchez tout bloggage intempestif.






Je me retire dans ma chambre.






La seule sortie autorisée sera l' excursion bibliothèque.




J'en ai des vertiges...












C'est séduisant les méandres du savoir...



18 novembre 2006

un cable, des plombs, une ville qui s'éveille



aujo
urd'hui mesdames et messieux, je pète un cable! je pète même tous les plombs!!
il est six heure du mat, je nai jamais été aussi réveillée et je sauterais bien d'une falaise ou deux apres un beau saut en parachute en t shirt avec ouverture en double voile torsadées en miroir, atterissage sur la crète du montagne, sowbord et poteaux noirs, en avant et floup dans leau que je men impregne bien! un peu d'eau fraiche dans la figure ya rien de tel!!!!!


profitez en ce post sera bientot effacé par la censure

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Nous sommes le lendemain des déboulonnages, finalement je ne censure pas. Cet état a donné lieu à une charmante escapade dont je vous rapporte quelques images.

6H30 donc, je passe la porte, plus dénergie dans les jambes que jamais, de très bons écouteurs me devèrsent une parfaite retransciption musicale de mon moi profond du moment.
Effectivement, on n'a pas à tous les coups une falaise et de l'eau déchainée glacée sous la main, ou un avion et un parachute, ou encore une piste noire enneigée et accessoirement le talent de surfeur qui m'aurait permis de dévaller tout ça sur la planche uniquement. Bref, une petite aube bien fraîche au Canada, ça palie à tout ces manques, croyez moi sur parole.




Le lever de soleil, orange sur Amherst, plus pâle déjà sur Papineau.
Quelques allusions cabliques.
Au loin le pont Jacques Cartier.









Très desert.


Bien qu'il y ait des preuves de vie humaine relativement recente.


Et que l'écureil soit toujours bien vivace.
(je vous assure qu'on peut le voir sur la 2nde photo aussi)


Quelques détails saugrenus. (un arbe planté par Tim Burton, des conseils très prévenants de la rue, une exposition de vélos aux pneux éclatés...)






L'automne touche à sa fin.










L' arrivée au pont.



Et là l'appareil photo tombe en rade de batterie. minable.
La suite des évènements: traversée de la ville puis retour dans le vieux montréal, là où je logeais au tout début. (la cozi auberge de jeunesse, les petites places coquettes, l'hôtel de ville et sa vue vers tous les buildings qui m'avaient tant impressionnée).


Côté sensations corporelles: frissons, pieds, mains et oreilles gelées, mes jambes ne tiennent plus, ma vue n'est plus que flashs et déformations, il est temps de rentrer. je suis calmée.