18 novembre 2006

un cable, des plombs, une ville qui s'éveille



aujo
urd'hui mesdames et messieux, je pète un cable! je pète même tous les plombs!!
il est six heure du mat, je nai jamais été aussi réveillée et je sauterais bien d'une falaise ou deux apres un beau saut en parachute en t shirt avec ouverture en double voile torsadées en miroir, atterissage sur la crète du montagne, sowbord et poteaux noirs, en avant et floup dans leau que je men impregne bien! un peu d'eau fraiche dans la figure ya rien de tel!!!!!


profitez en ce post sera bientot effacé par la censure

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Nous sommes le lendemain des déboulonnages, finalement je ne censure pas. Cet état a donné lieu à une charmante escapade dont je vous rapporte quelques images.

6H30 donc, je passe la porte, plus dénergie dans les jambes que jamais, de très bons écouteurs me devèrsent une parfaite retransciption musicale de mon moi profond du moment.
Effectivement, on n'a pas à tous les coups une falaise et de l'eau déchainée glacée sous la main, ou un avion et un parachute, ou encore une piste noire enneigée et accessoirement le talent de surfeur qui m'aurait permis de dévaller tout ça sur la planche uniquement. Bref, une petite aube bien fraîche au Canada, ça palie à tout ces manques, croyez moi sur parole.




Le lever de soleil, orange sur Amherst, plus pâle déjà sur Papineau.
Quelques allusions cabliques.
Au loin le pont Jacques Cartier.









Très desert.


Bien qu'il y ait des preuves de vie humaine relativement recente.


Et que l'écureil soit toujours bien vivace.
(je vous assure qu'on peut le voir sur la 2nde photo aussi)


Quelques détails saugrenus. (un arbe planté par Tim Burton, des conseils très prévenants de la rue, une exposition de vélos aux pneux éclatés...)






L'automne touche à sa fin.










L' arrivée au pont.



Et là l'appareil photo tombe en rade de batterie. minable.
La suite des évènements: traversée de la ville puis retour dans le vieux montréal, là où je logeais au tout début. (la cozi auberge de jeunesse, les petites places coquettes, l'hôtel de ville et sa vue vers tous les buildings qui m'avaient tant impressionnée).


Côté sensations corporelles: frissons, pieds, mains et oreilles gelées, mes jambes ne tiennent plus, ma vue n'est plus que flashs et déformations, il est temps de rentrer. je suis calmée.



3 commentaires:

Poutine Girl a dit…

comment ça minableuh ?!

Aurore a dit…

c'est mon organisation qui est minable, c'est le hasard qui est minable, qu'est-ce que c'est de plus quand tu me dis que tu ne l'as rechargé que deux fois depuis que t'es ici et qu'il me claque dans les mains au moment où je m'apprète à imortaliser la vue panoramique du haut du pont au dessus du st laurent hein?!!
minable Fortune.

Anonyme a dit…

et bien ce pétage de plombs nous offre de magnifiques photos (des commentaires comme on aime et un titre poétique avec ça) ! dommage pour la vue du Pont au dessus du St Laurent ! (heureusement que tu ne m'as pas dit que tu allais sur un pont j'aurais cru que ça aurait été pour autre chose que la vue j'en aurais pas dormis de la nuit!!). En tout cas j'espère que cette balade matinale t'a éclairé sur le fait que tu as une chance exceptionnelle d'habiter dans cette superbe ville où tu rencontres des gens (apparemment) sympas (... quoi que parfois bizarres !), que tu vis une expérience unique (beaucoup de personne ... bon j'avoue dont moi... aimerait vivre ce que tu vis !)...
Certe les coups de blues reviennent de temps en temps (normal tu nous AIMES !! nous tes amis, ou plus, à l'autre bout du monde!!) mais comme tu es quelqu'un qui se démerde comme un chef je sais que tu vas profiter à fond de ton séjour prolongé A QuEbEc ! bisous miss